L’idée de construire trois gratte-ciel de 35 ou 40 étages
dans le parc Lansdowne va à l’encontre d’une planification urbaine réfléchie du site.
L’aménagement résidentiel doit compléter le pavillon patrimonial Aberdeen. Le troisième
gratte-ciel proposé, qui éclipserait le pavillon, est mal conçu et devrait être supprimé.
L’aménagement de logements sur le site devrait créer une atmosphère accueillante invitant
la population à venir profiter du parc, représenter le concept de village urbain promis dans
le projet Lansdowne 1.0, et devrait éviter que 740 voitures supplémentaires viennent se
garer sur le site chaque jour pour accéder aux gratte-ciel proposés.
Nous ne pouvons pas vendre des terrains municipaux et détourner de nouveaux impôts
fonciers en faveur d’appartements de luxe et de locations inabordables sans que cela se
traduise par des avantages publics correspondants. Le projet Lansdowne 2.0 est un
investissement public, qui doit servir le public.
Les nouveaux résidents auront besoin de services supplémentaires, comme c’est le cas pour
tout nouveau résident d’une nouvelle résidence, où qu’il se trouve. Si 90 % des impôts
municipaux s’appliquant aux nouvelles résidences de Lansdowne servent à payer la dette de
Lansdowne, tous les autres résidents d’Ottawa devront compenser et compléter le
financement nécessaire pour fournir les services supplémentaires aux résidents de
Lansdowne. La Ville devrait être transparente à ce sujet. Elle peut proposer cette stratégie
de financement sans prétendre à tort qu’il s’agit d’une approche « n’ayant aucune incidence
sur les recettes ».